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jeudi 30 octobre 2014, par Epsilon

Pour des enfants, un « conférencier » aux propos bien étranges

Énoncé des faits

Bien avoir en tête que les interventions de ce monsieur en milieu scolaire font partie de ses moyens de subsistance, qu’il en fait continuellement, partout, et qu’aucune classe d’aucune école, d’aucune ville, n’est à l’abri

Un intervenant en poésie, David Dumortier (DD), auteur de Medhi met du rouge à lèvres intervient régulièrement dans des classes de primaire - à partir de 8-9 ans.
Cet homme clame partout haut et fort qu’il est pervers, qu’il est prostitué et travesti la nuit et intervenant pour enfants dans les écoles le jour. Il dit que son « double métier » (prostitué-travesti et intervenant) n’est pas « si nettement scindé ».
Il décrit dans son livre intitulé Le Travesti comment il se fait violer par des hommes la nuit ; il a l’agrément de l’Éducation Nationale pour intervenir dans les écoles de France.
Il s’adresse aux enfants en disant « mon cœur », les invite voir des tours de magie à une manifestation où « des hommes en robe [les] invitent à venir écouter des poèmes érotiques sous leur robe ».

Quelques questions
- quelle définition de la « poésie » est ici utilisée ?
- quelle est la formation universitaire de ce monsieur, qui l’autorise à intervenir durant le temps scolaire ?
- sa fascination affichée pour le mensonge est-elle vraiment édifiante pour les enfants, et qui l’a invité ?
- quel est l’intérêt pédagogique de ces interventions, en particulier pour des enfants dont certains n’ont que 8-9 ans ?
- quelles références garantissent qu’il ne s’agit pas d’une promotion de l’homosexualité ?
- le taux de suicide invoqué, concernant les personnes tentées par l’homosexualité, est-il dû à un « sentiment de rejet » - et non « rejet » - comme l’affirment sans le justifier les prosélytes, ou est-il provoqué par le « mensonge » intrinsèque de cette situation, comme le prouve Walt Heyer (Gender, lies and suicide) ?
- les parents ont-ils été avertis de ces interventions et de leur contenu, conformément au devoir d’information défini à l’article D 111-4 du Code de l’Éducation ?
- les parents ont-ils donné expressément leur accord, comme l’impose l’art. 26-3 de la DUDH de 1948 ?
- quelles personnalités indépendantes - parents des enfants concernés ou personnes mandatées par eux - garantissent qu’il ne s’agit pas d’une « immixtion arbitraire dans leur vie privée », ni d’une « atteinte illégale à leur intégrité » selon l’art 16 de la Convention internationale des Droits de l’enfant ?

Pour en savoir plus
- http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/12/01016-20140212ARTFIG00374-travesti-dans-une-ecole-des-parents-tres-choques.php
- http://www.leberry.fr/cher/actualite/2013/01/09/le-poete-sulfureux-david-dumortier-face-aux-enfants_1398294.html
- http://admi.net/cgi-bin/wiki?DavidDumortier

Sites favorables à DD :
- http://www.altersexualite.com/spip.php?article64
- http://snuipp.fr/Mehdi-met-du-rouge-a-levres-P
- http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=754836 (émission de radio de 45 minutes où tout est détaillé)

Une « exposition » très orientée

Nous avons reçu communication de l’existence de cette... manifestation que nous vous laissons découvrir. Deux points nous laissent perplexes :
- elle est soutenue activement par le ministère de l’Éducation Nationale ;
- les parents n’ont pas le droit de connaitre la teneur des propos distillés à leurs enfants.
Cet évènement confirme l’analyse du dossier de rentrée, publiée dans ces mêmes colonnes il y a quelques semaines.

Voici la communication que nous avons reçue, de la part de SOS Éducation

Chers amis,

Dans les semaines qui viennent, des milliers d’élèves vont être emmenés par leur école à l’exposition du « Zizi sexuel », à la Cité des Sciences à Paris.

Cette exposition, qui présente de multiples scènes de coït explicites, s’adresse aux enfants dès 8-9 ans sous prétexte que « les ados sont taraudés par le sexe ».
Vous avez peut-être comme moi un enfant de 9 ans dans votre entourage. Franchement, avez-vous l’impression qu’il soit déjà « ado » et « taraudé par le sexe » ?

Si c’est le cas, et que vous voulez l’encourager, alors ne signez surtout pas cette pétition.

Mais ma nièce, elle, joue à la corde à sauter avec ses copines, dessine des princesses, fait du vélo, joue à l’élastique, à chat, et à la marelle (oui, certains jeux sont indémodables). D’accord, elle a aussi une console de jeux.

Quand même… où donc vont-ils trouver ces enfants de 9 ans « taraudés par le sexe » ?

Et pourtant des milliers d’élèves vont encore être amenés par leurs professeurs des écoles à cette exposition du « Zizi sexuel », avec la bénédiction du ministère !

Mais dans quel but ? Pour leur apprendre quoi ?
• Dans cette exposition, les enfants sont invités à appuyer sur une pédale pour provoquer l’érection, puis l’éjaculation d’un mannequin.
• Ils doivent manipuler la langue de deux marionnettes grandeur nature pour apprendre « à se rouler une pelle ».
• On les fait se coucher sur le lit d’une chambre conjugale pour visionner des scènes d’amour.
• Dans une salle où il est interdit aux adultes d’entrer, on leur fait mettre des écouteurs pour entendre des propos sur la masturbation et l’homosexualité, que je vous laisse imaginer.

L’Éducation nationale, qui a participé à l’organisation en tant que « conseil », apporte également l’essentiel des recettes financières de cette exposition (qui est, par le fait même, un « succès ») en y envoyant des milliers de classes, le plus souvent à l’insu des parents.

C’est pourquoi SOS Éducation lance aujourd’hui une grande pétition : Non au "Zizi sexuel" ! Ne bâclons pas l’éducation sexuelle de nos enfants !

Nous voulons que les parents soient systématiquement informés du contenu précis de cette exposition, et que l’école ne l’impose pas à nos enfants.

Pour signer cette pétition, cliquez ici.

L’itinéraire de visite, disponible sur le site officiel, donne le ton : Titeuf amène son père qui « croit encore que c’est les cigognes qui apportent les bébés ».

Le trait d’humour aurait pu faire sourire. Et le personnage de Titeuf est en effet très séduisant pour les enfants. Mais le dessin est à l’image du reste : débilisé et passif, le parent laisse l’enfant prendre l’initiative et faire ses propres expériences seul.

À travers ce parcours, les parents sont dévalorisés ou tenus à l’écart, comme par exemple dans ce « coin des pré-ados (interdit aux adultes) »… où des adultes peuvent parler de sexualité - toujours avec humour pour que l’enfant soit plus réceptif, sans le regard de ses parents.

On y apprend notamment que l’idéal des jeunes filles est d’avoir de gros seins, quitte à faire semblant. Le ton de l’humour et l’usage du dessin permettent d’évacuer la question de fond (de l’image de soi, du regard des autres), et de laisser l’image d’une femme fièrement siliconée sous un bikini aux couleurs des USA.

Non seulement on implique les enfants dans des pratiques qui n’ont rien à voir avec leur propre vécu, en leur instillant des images de pseudo-libération sexuelle, d’un autre âge, par une manipulation évidente...
mais en plus, on insinue que les parents n’ont rien à dire, en coupant les enfants des repères familiaux essentiels pour se structurer.

Si vous avez peur de réagir, de passer pour coincé, si vous trouvez normal de catapulter des enfants de 8-9 ans dans une sexualité d’adulte, au flirt et à la mécanique sexuelle, fermez ce mail.

Mais si vous êtes choqués comme nous par ce « succès » fabriqué, alors signez la pétition Non au "Zizi sexuel" ! Ne bâclons pas l’éducation sexuelle de nos enfants ! et transmettez ce mail à tout votre carnet d’adresses.

Il faut absolument que nous soyons le plus grand nombre possible à protester.
Merci infiniment, par avance, de tout ce que vous pourrez faire pour les enfants.

Antoine Blondel
Responsable de la relation Parents-Professeurs
SOS Éducation

P.S. Dans la brochure qui leur sert de manuel pendant le parcours, les enfants ont pour images des relations amoureuses des images violentes (toujours sous couvert d’humour) ou explicitement sexuelles. Dans le document remis aux enseignants (disponible sur Internet), on va même jusqu’à avancer que la « pornographie ne perturbera pas leur comportement, leur vie sexuelle plus tard » !

Signez la pétition pour exiger que les parents soient vraiment informés et puissent décider eux-mêmes si leurs enfants doivent aller voir cette exposition.

Parole, parole... paroles ou mise en actes ?

Il est toujours perturbant d’observer la contradiction entre les propos tenus par des responsables politiques, et la réalité des actes qu’ils posent.
Notre ministre actuel de l’Éducation Nationale (« le genre n’existe pas » mais des colloques et expositions sont continuellement organisés explicitement sur ce « genre ») n’a visiblement pas le monopole de ce comportement.
La lettre de l’ANFE sur les mères porteuses (=la GPA) montre une contagion au sein même des services du premier ministre.
Le ministère de la Justice semble également touché puisque, chargé de veiller à l’application des lois, il reste aveugle et sourd aux plaintes documentées concernant des officines qui transgressent ouvertement le droit français.
Question : cette surdité persistera-t-elle lorsque les parents porteront plainte pour agression sur mineurs contre les organisateurs d’expositions pour le moins douteuses ?

1 Message

  • Actualité Le 22 octobre 2014 à 09:52, par Espérance

    "l’idéal des jeunes filles est d’avoir de gros seins,"
    Fichtre, s’il ne s’agit pas d’un stéréotype de genre à déconstruire au plus vite...

    Où est la cohérence de Madame LE ministre ? Quels modèles de femmes montre-t-on ? des nageuses au top des podiums internationaux ? des chefs d’entreprise ? voire le ministre actuellement titulaire du maroquin de l’éducation nationale ?

    Au fait, pour le "genre" opposé, a-t-on noté que les médias font fort aujourd’hui : apparemment, les soixante parlementaires en délicatesse avec le fisc ne comportent aucune femme dans leurs rangs.

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