Accueil > Actualités > En prison pour avoir dit non aux cours d’éducation sur le "genre"

En prison pour avoir dit non aux cours d’éducation sur le "genre"

samedi 15 novembre 2014, par oleg

Cela se passe en Allemagne et c’est le groupe "besorgte Eltern" qui nous en informe.[1] Quand de très jeunes enfants ne vont pas au cours d’éducation sexuelle et de genre, la justice condamne les parents de ces derniers à payer une amende. Si les parents refusent d’honorer celle-ci, les réfractaires risquent alors l’arrestation.

Le 24 octobre 2014, la police a voulu arrêter Madame Martens car sa fille n’était pas allée à l’un de ces cours. Un policier est venu frapper à la porte du domicile familial pour emmener la mère. La voyant tenir un nourrisson dans ses bras, celui-ci a finalement décidé de ne pas intervenir. En Allemagne, les parents touchés par ces affaires vivent dans la peur. Pour se protéger des intrusions policières, ils filment et enregistrent celles-ci. C’est d’ailleurs en voyant la caméra qui le filmait que le policier a décidé de ne pas interpeller Madame Martens.

Bien sûr, on peut penser que ceci n’arrivera jamais en France, pays où le Code de l’Education assure que "l’État garantit le respect de la personnalité de l’enfant et de l’action éducative des familles." Pourtant, l’article 12 de la charte de la laïcité promulguée par Vincent Peillon stipule qu’ "aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme". Quand les cours de genre et de sexualité précoce seront officiels dans nos écoles, aucun élève ne pourra s’y soustraire. Et les parents qui s’y opposeront risqueront-ils alors l’amende ou la prison ?

Notes
[1] http://besorgte-eltern.net
[2] http://french.ruvr.ru/2014_11_07/Allemagne-de-la-prison-pour-une-mere-refusant-des-cours-sur-le-genre-6925/

1 Message

  • La vigilance s’impose Le 17 novembre 2014 à 17:59, par Espérance

    Pour les parents :
    1) Vérifier la conformité aux programmes des enseignements dispensés.
    2) En cas de doute, ne pas hésiter à demander, de préférence par écrit, à l’enseignant, quelle rubrique du programme légitime un enseignement qui parait devoir être contesté.
    Pour les enseignants :
    1) Vérifier la conformité aux programmes (et non aux manuels, fiches trouvées sur internet -y compris celles qui figurent sur des sites institutionnels ; j’ai déjà trouvé 1/3 = 1/4 + 1/8 sur un site de circonscription- et autres ressources) des enseignements dispensés.
    2) En cas de doute, ne pas hésiter à s’abstenir de traiter ce qui paraît ne pas être explicitement prescrit par le programme (si nécessaire, en réponse à une question sur l’absence de traitement d’un élément non explicitement présent dans le programme, il est toujours possible d’évoquer l’importance de la matière à traiter pour légitimer quelques silences : il est plus important de traiter tout ce qui figure explicitement dans le programme que de n’avoir pas couvert le programme parce qu’on a abordé des questions qui n’y figurent pas explicitement).
    3) Comparer la manière dont les rubriques du programme sont traitées dans les différents manuels, et avec quels développements, quels arguments, quelles problématiques.
    4) Si un rapport de l’Inspection Générale émet des réserves sur certains contenus, se référer à cette norme, forcément respectable dans un établissement d’enseignement.

    Répondre à ce message

Répondre à cet article

| Plan du site | Notice légale | Suivre la vie du site RSS 2.0