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Quand le latin nous fait du bien

dimanche 28 février 2016, par oleg

La très discutée réforme du collège propose, en ses savantes innovations, une réduction considérable de l’enseignement des langues anciennes.
Or, la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) vient de publier une note d’information intitulée : « Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves en fin de sixième ». Cette étude montre que le latin agit comme un accélérateur d’égalité, puisque son apprentissage aide les élèves issus de milieux défavorisés. En observant le destin de 35 000 jeunes entrés en sixième en 2007, ses deux auteurs ont découvert que le succès aux examens des élèves latinistes vivant dans une famille modeste est supérieur de 21,5 % au brevet, et de 23 % au bac à celui de leurs congénères non latinistes. Pour les enfants de cadres ou d’enseignants, cet écart est moins important : 5,6 % pour le brevet, 18 % pour le bac.
En somme, le latin est cette matière optionnelle qui devient indispensable à la réussite de tous. Pourquoi le supprimer alors ?

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