Accueil > Actualités > Réforme du collège : comment le privé s’est fait piéger

Réforme du collège : comment le privé s’est fait piéger

dimanche 8 mai 2016, par oleg

C’est un article de Brighelli qui le démontre. L’enseignement privé sous contrat, qui s’est jeté à corps perdu dans la réforme du collège, réalise enfin la duperie. C’est un peu tard et le réveil est difficile. Pour preuve, les extraits suivants :

"Être catholique n’empêche pas d’être crétin : c’est ce que l’on est amené à penser quand on constate le revirement soudain des écoles privées sous contrat, obligées d’accompagner la réforme létale voulue par Najat Vallaud-Belkacem et sa directrice de l’enseignement scolaire, Florence Robine. Non seulement il y a réduction de l’offre, moins d’heures de cours au total (contrairement à ce que serinent ces dames depuis un an qu’elles ont lancé leur machine de guerre contre l’école de la République) ; non seulement les spécificités propres de l’enseignement privé, soutien aux élèves les plus faibles et accompagnement renforcé des meilleurs, seront désormais impossibles, sauf financement autonome – c’est-à-dire payé par les parents, vaches à lait d’un ministère qui préfère payer grassement les fournisseurs d’équipements informatiques inutiles et même contre-productifs ; mais encore l’autonomie qu’on leur a fait miroiter se révèle – comme nous n’avons pas cessé de le dire – une pure illusion.

L’Unapel, l’organisation des parents d’élèves de l’enseignement libre, avait massivement soutenu le projet du ministre – ce qui n’a pas été sans remous :
les frères maristes de Lyon, par exemple, ont exprimé poliment leurs doutes, ce qui a créé un malaise parmi les parents, convaincus d’avoir été trahis par leur propre association.

En octobre dernier, Pascal Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique, interviewé par Clotilde Hamon pour Famille chrétienne, se voulait rassurant : « Je maintiens que cette réforme comporte davantage de points intéressants que d’inconvénients. Je n’y vois pas de nivellement par le bas. Selon moi, elle apporte une approche différente de la transmission des savoirs, intéressante dans notre pays très marqué par le cloisonnement des disciplines. Je considère qu’en sortant un peu de ces grilles disciplinaires on n’altère pas la connaissance, mais on permet aux élèves d’accéder davantage au sens, à la beauté et à l’intérêt des savoirs. »

Pour lire la suite de l’article, cliquez ici :
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-l-ecole-privee-s-effare-enfin-de-la-reforme-du-college-29-04-2016-2035863_1886.php

Répondre à cet article

| Plan du site | Notice légale | Suivre la vie du site RSS 2.0