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Le « genre » : explication résumée, et le projet pour l’école

lundi 27 janvier 2014, par Epsilon

1 – Ce que c’est

Certains milieux ultra-féministes [1] et homosexuels affirment le postulat suivant : il existerait une

«  identité sexuelle  » INDÉPENDANTE du sexe biologique.

C’est le cœur de l’idéologie du « genre », peu importe la manière de la présenter. Pour ces militants, ce serait l’éducation et un conditionnement social qui définiraient les comportements des hommes et des femmes. Ces comportements, en particulier l’attirance sexuelle, seraient totalement, ou à des degrés divers, indépendants du sexe [2].

2 – Pourquoi c’est faux, inutile et dangereux

Cela va de soi, mais c’est mieux en le disant :

l’espèce humaine est une espèce à reproduction sexuée

Comme tous les mammifères par exemple, dont l’espèce humaine fait partie. Et pour que naisse un petit, il faut qu’un mâle et une femelle se rencontrent, aient envie de se rencontrer. Ce n’est pas un « conditionnement social » qui dicte le comportement des chats, par exemple, lors des chaleurs :

L’attirance mutuelle des sexes fait partie de la reproduction sexuée

Pas d’attirance ==> pas de petit ==> plus d’espèce. Cette attirance fait partie de ce mode de reproduction, existe dès la naissance même si elle ne se manifeste qu’à la maturité sexuelle, et n’a pas besoin d’un « conditionnement » qui ne peut que s’y opposer. Sans aucune influence extérieure, à la puberté les garçons sont attirés par les filles et les filles par les garçons.

Et l’homosexualité ? Les processus biologiques sont complexes et présentent parfois des configurations inhabituelles et rares. Plus nombreux sont les effets d’une perturbation affective ou psychologique lors de la croissance ; ceux qui les subissent en souffrent très souvent [3]. De ce fait, un conditionnement social précoce tendrait plutôt à provoquer l’homosexualité.

3 – Pourquoi le « genre » est à l’école, et sous quelle forme

Petite précision : malgré des dénégations qui ne convainquent personne, le « genre » est bien officiellement la doctrine qui guide l’Éducation Nationale de M.Peillon : lire par exemple le compte rendu de la Commission des Affaires Culturelles et de l’Éducation (28/02/2013) de l’Assemblée Nationale [4]. On trouve page 13, l’amendement AC 421 très explicite, adopté par la commission :

Cet amendement a pour objet l’intégration dans la formation dispensée dans les écoles élémentaires d’une éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la déconstruction des stéréotypes sexués. Il s’agit de substituer à des catégories telles que le « sexe » ou la « différence sexuelle », qui renvoient à la biologie, le concept de « genre », qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites.

Lorsque Vincent Peillon parle « d’arracher l’enfant aux déterminismes familiaux », et impose l’ABCD de l’égalité dans le but de « lutter contre les stéréotypes liés au genre [5] », il met en œuvre cet amendement.

Il s’agit de convaincre les petits garçons qu’il est NORMAL de vouloir se marier avec un autre garçon [6], de mettre des barrettes dans les cheveux ou de porter une jupe [7], de faire comme les filles : puisque garçons et filles, « c’est pareil ». De la même manière il faut persuader les petites filles qu’il est NORMAL de vouloir se marier avec une fille [8], etc.

La liste des associations agréées pour intervenir en école, et leur action ouvertement militante, laissent pantois [9]. Les parents ont des raisons objectives d’être inquiets.

L’ABCD de l’égalité recommande fréquemment des activités [10] par deux sur des discussions portant sur le sexe, parfois même avec un préservatif [11] : peu importe le prétexte donné, le contexte banalise la rencontre et incite aux « expériences » [12].

4 – Pourquoi le « genre » n’a rien à faire à l’école

On l’a compris, cette idéologie vise à imposer l’idée que la différence des comportements entre hommes et femmes n’aurait rien à voir avec le sexe. Aucune étude scientifique sérieuse et impartiale n’a permis de justifier cette affirmation ; au contraire, de nombreuses études, dont certaines très étendues [13], ont définitivement démontré le contraire.

Mais surtout les enfants « n’appartiennent pas à l’Etat » : selon la loi, l’éducation des enfants appartient d’abord à leurs parents [14]. Cette intrusion dans le domaine intime, qui banalise le sexe et évacue les sentiments est une violence indécente. Les parents attendent de l’école primaire qu’elle enseigne à lire, écrire et compter [15]. Une aide éventuelle sur une éducation sexuelle ne peut se faire qu’avec l’accord des parents, de façon respectueuse des réalités, de la pudeur, des sentiments, et en premier lieu de l’âge des enfants.

5 – Conseils pratiques

Attention, les très jeunes enfants sont également visés [16] ; s’ils subissent quelque chose d’anormal, ils n’en auront pas conscience, ne sauront pas en parler : les parents doivent être vigilants, échanger leurs impressions en se rencontrant à la sortie de la crèche, de la maternelle.

Les enseignants : ils sont aussi parents, certains mieux renseignés luttent à vos côtés ; beaucoup ignorent l’idéologie cachée, ou n’ont pas conscience de sa gravité. Les parents peuvent commencer par une discussion d’adulte à adulte, avec bienveillance ; il est cependant préférable d’approfondir ses connaissances [17] et d’élaborer une argumentation étayée.

Elections municipales : c’est le maire et son conseil qui prend la décision de financer, ou pas, telle association appelée à intervenir dans les écoles. Interrogez les candidats et diffusez les réponses [18].

Conseils et associations de parents : inscrivez-vous, participez autant que possible, sinon d’autres décideront à votre place. A titre indicatif la FCPE est considérée comme proche du parti socialiste, et la PEEP serait plutôt neutre mais le contexte local peut être différent.

Pétitions de parents : elles sont très efficaces ; n’oubliez pas de les diffuser largement, y compris auprès des responsables politiques locaux et des médias.

A la maison : c’est le moment de retrouver le plaisir de raconter des histoires, celles dont les enfants raffolent, avec princes et princesses ; surveillez les programmes de télévision, ils sont orientés. Certains parents ont purement supprimé la télévision, sauf à des moments choisis, en famille, pour des programmes ou films choisis : tous témoignent du grand bénéfice pour les enfants, notamment sur les résultats scolaires, et la vie en famille.

Notes

[1Leur but déclaré est de nier la différence homme / femme, même si cela nuit aux femmes

[2Voir les explications simplistes de ces idéologues dans le documentaire norvégien Brainwashing : http://www.youtube.com/watch?v=PfsJ5pyScPs

[3voir par exemple Walt Heyer : Gender, lies and suicide

[4téléchargeable sur le site de l’Assemblée avec le lien suivant : http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-cedu/12-13/c1213031.pdf

[5« genre » qui n’existe pourtant pas, parait-il, à l’Éducation Nationale

[6thème du livre « pour enfants » : Mes deux papas

[7thème du livre « pour enfants » : Papa porte une robe

[8thème des livres « pour enfants » : Théo/Jean/Mokiko… a deux mamans

[9voir par exemple le catalogue de films de « cestcommeca.net »

[10guide de l’Éducation Nationale Éducation à la sexualité

[11guide de l’Éducation Nationale Éducation à la sexualité, P.39

[12brochure du planning familial Tomber la culotte, qui vante les mérites de l’homosexualité féminine

[13voir par exemple l’étude du pr. Richard Lippa, Université de Fullerton, Californie : elle recueille les réponses de plus de 200.000 personnes sur toute la planète

[14la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, signée par la France, affirme que « les parents ont par priorité le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants »

[15première attente exprimée par les parents lors de la consultation de 2003 ; comparer avec les priorités de M.Peillon

[16voir le site egaligone.org, association généreusement subventionnée, et ses actions en direction des assistantes maternelles

[17voir par exemple sur ce site les articles de la rubrique Formation, ainsi que les Liens vers d’autres sites de parents

[18par exemple à LMPT (www.lamanifpourtous.fr)

3 Messages

  • comment s’organiser entre parents ? Le 27 janvier 2014 à 13:38, par oleg

    Merci Epsilon, pour toutes ces judicieuses informations. Auriez-vous par hasard des groupe de parents (collectifs, associations) à nous conseiller pour nous rassembler et mener des actions et/ou réflexions communes ?

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    • comment s’organiser entre parents ? Le 27 janvier 2014 à 19:18, par Epsilon

      Désolé pour l’organisation du site qui frise l’amateurisme - ce qui est un peu une réalité.
      Vous trouverez un lien très utile (Vigie des familles) dans la rubrique "Liens" : il suffit de cliquer dessus.
      Le site de la JRE de Farida Belghoul pourrait également vous intéresser : http://jre2014.fr/

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      • comment s’organiser entre parents ? Le 29 janvier 2014 à 09:53, par Machard de Gramont

        Je voudrais simplement ajouter que dans chaque département se trouve un comité de vigilance dont le rôle est d’informer les parents. Toute personne peut le consulter par mail en envoyant un mail à :
        comiteXX@vigi-gender.fr, où XX représente le numéro de votre département. Si vous allez sur le site national http://www.vigi-gender.fr vous aurez aussi d’autres informations. Vigie des familles est effectivement aussi un excellent site d’information. Pour la Dordogne, nous avons http://parents-deleves-24.over-blog.com

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