La femme n’est pas un homme comme un autre !
Le 04 avril 2017, deux femmes, professeur de Génétique médicale et docteur en philosophie des sciences, protestent : Les femmes payent le prix du déni des différences biologiques.
Alors que depuis 2002, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) prône l’équité entre les sexes, trop peu d’études prennent en compte le fait que, si « génétiquement, la ressemblance moyenne entre deux hommes ou deux femmes atteint les 99,9%, mais elle n’est que de 98,5% entre un homme et une femme, soit 15 fois plus important qu’entre un humain et un chimpanzé de même sexe ! ». Pour éviter des surcoûts, « environ 80% des études chez l’animal ne portent toujours que sur des mâles » (tiens, et pourquoi pas que sur des femelles ?)
Même si cela doit déplaire à certains, la science reconnaît qu’il y a des caractéristiques biologiques et physiologiques qui différencient les femmes des hommes depuis la conception et tout au long de la vie : « 30 % de nos gènes en moyenne s’expriment différemment selon notre sexe dans tous nos tissus et donc dans chacune de nos cellules. »
« La médecine traite encore les femmes et les hommes sur un mode unisexe qui peut nuire à leur santé et hypothéquer notre système de soins en termes de coûts, non seulement financiers, mais sociaux et humains. »
Pourtant, en France, l’Académie des Sciences et l’Académie nationale de Médecine émettent des recommandations pour que les différences entre les hommes et les femmes soient prises en compte, à la fois dans les recherches ( la France prend du retard par rapport à d’autres pays dans ce domaine) et par les médecins traitants. Il est grand temps que les professeurs de biologie sensibilisent leur élèves sur ce sujet, même si cela doit déplaire à quelques inspecteurs.