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Quand Madame Vallaud-Belkacem parlait littérature

dimanche 31 août 2014, par oleg

Certains ne l’ont pas oublié. En octobre 2012, notre actuelle Ministre livrait au journal Têtu ses considérations sur les manuels scolaires, qu’elle estimait vouloir "passer en revue". En effet, affirmait-elle, "ces manuels s’obstinent à passer sous silence l’orientation LGBT de certains personnages historiques ou auteurs, même quand elle explique une grande partie de leur œuvre, comme Rimbaud". [1] Appliquée à un poète qui écrivit "Je est un autre", la référence révèle toute la puissance d’analyse de notre jeune Ministre. Aussi se plaît-on à rêver, à l’invitation de ce révisionnisme littéraire, d’un tout nouveau manuel, intitulé Le Sexe et la Plume et qui associerait, en de brillants syllogismes, vie sexuelle et création. Madame Najat Vallaud-Belkacem nous ferait-elle alors l’honneur d’en écrire la préface ?

1] http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/10/22/homosexualite-najat-vallaud-belkacem-veut-revoir-les-manuels-scolaires_1779225_823448.html

1 Message

  • Quand Madame Vallaud-Belkacem parlait littérature Le 6 septembre 2014 à 19:15, par Espérance

    Soyons féministe (mais féministe vraiment, pas pseudo-féministe)
    Souhaitons qu’à l’école élémentaire, quand l’Histoire a toute légitimité à parler des personnages qui ont marqué leur époque (le "Grands Hommes", qui sont souvent des femmes), on n’hésite plus à consacrer du temps à
    - Jeanne Hachette, Blanche de Castille, Jeanne d’Arc, Aliénor d’Aquitaine
    - Catherine de Medicis
    - Madame de Maintenon
    - Charlotte Corday, Olympe de Gouges
    - Joséphine de Beauharnais
    ...
    Qu’en culture scientifique on évoque Hypathie d’Alexandrie, Hildegarde Von Bingen, Marie Curie
    ...

    Et cessons de laisser croire qu’il faut légiférer pour que les femmes prennent la place qui leur revient : elles la prendraient plus sûrement si on cessait de placer le projecteur sur les seules "miss", artistes, chanteuses et autres "égéries"...

    Au fait, pour promouvoir cette "égalité", notre nouvelle ministresse va-t-elle imposer qu’on recrute chaque année autant d’hommes que des femmes aux concours d’enseignants ? A-t-elle prévu un plan pour rattraper à marche forcée la parité femmes-hommes dans cette profession ?

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