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Nathan et Magnard, promoteurs du "genre" dans les manuels de seconde

samedi 11 octobre 2014, par oleg

C’est le groupe Vigi Gender qui nous en avertit.[1] Les manuels de Sciences économiques et Sociales des éditions Nathan et Magnard proposent, pour la classe de Seconde, une approche très particulière de la question des sexes. Le manuel Magnard déclare, sous forme de titre de chapitre, "on ne nait pas femme, on le devient ». Quant au cahier d’activités Magnard, il pose tout simplement la question suivante : « Nait-on fille ou garçon ? »
Partiales autant qu’unilatérales, ces approches, directement inspirées de l’idéologie du genre, n’ont pas leur place à l’école. Doit-on en effet rappeler ici que la loi de refondation pour l’école, votée en juin 2013, excluait, par le fait du rejet de l’amendement Sommaruga, l’éducation à l’égalité de genre ? Qui prendra sa plume pour demander à Madame Najat Vallaud-Belkacem le retrait de ces manuels ?

[1] http://www.vigi-gender.fr/genre-seconde-ses.php

1 Message

  • L’auteur est-il au moins cité ? Le 12 octobre 2014 à 17:37, par Espérance

    Choisir "on ne nait pas femme, on le devient" comme titre d’un chapitre nécessite impérativement un appel de note de bas de page (au minimum) pour restituer cette formule à son auteur. Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est plutôt du réchauffé, puisque ça date de 1949 (Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe).
    Ce texte est terriblement daté et vieilli, qui élève encore les enfants comme le décrit l’auteur ?
    C’est un texte qui peut avoir sa place en classe de philosophie, mais combien d’enseignants vont apporter à leurs élèves, si le manuel ne le fait pas, l’élément de culture générale du « On ne naît pas homme, on le devient » d’Erasme, en recadrant ces deux affirmations dans les problématiques respectives.
    Visiblement, cette vision très biaisée de la socialisation par les familles se retrouve aussi dans le manuel de Sciences économiques et sociales 2e (auteur Marc Montoussé, éditeur Bréal).
    En somme, on pointe certains stéréotypes, mais on n’est pas gêné d’en installer d’autres (sans du tout mettre en évidence qu’il s’agit de stéréotypes quand-même ?).

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