Plusieurs parents se sont émus de découvrir que leurs enfants avaient reçu une information orientée, ou participé à un ’atelier’, dont le thème relevait de l’idéologie du ’genre’.
Si cela n’a rien d’inattendu dans un établissement public, c’est plus surprenant lorsqu’il s’agit d’un établissement catholique d’enseignement.
Disons-le clairement : le chef d’établissement qui organise de telles activités est en infraction
Voici la référence de la prise de position du Secrétaire Général de l’Enseignement Catholique, ainsi que la Charte concernant « L’enseignement moral et civique ».
Que faire en cas d’apparition d’un incident de cette nature
Rencontrer le responsable avant toute chose : lui exposer votre point de vue, et lui rappeler les documents officiels du SGEC. N’oubliez pas qu’il subit sans doute des pressions, et que vous le soulagerez en général en lui apportant la raison dont il a besoin pour les repousser.
En cas d’échec, mais seulement après l’en avoir averti : rédiger une lettre selon le modèle ci-dessous, que vous lui adressez en même temps qu’une copie aux responsables de l’Enseignement Catholique mentionnés à la fin.
Lettre type
M. le Directeur… (école ou établissement)
Vous avez jugé bon de… (mettre en place telle action dans l’établissement). Cette action s’inscrit dans le programme d’égalité filles-garçons.
La « théorie du genre », après avoir été promue publiquement sous ce nom à maintes reprises, puis sous les vocables de « ABCD de l’égalité », ou « égalité hommes-femmes », est reprise de façon prioritaire dans le Dossier de rentrée 2014, rubrique ‘Éduquer à l’égalité filles-garçons’, sous la signature de l’actuel ministre de l’Éducation Nationale.
Je vous rappelle que ce courant de pensée affirme dans ses fondements l’indépendance entre le corps sexué et les divers comportements et refuse toute forme de différenciation, ce qui l’amène à promouvoir une « égalité » homme-femme, présentés comme identiques, interchangeables, et entre autres à justifier et promouvoir toutes formes de comportements sexuels. Les déclarations sans ambiguïté du précédent ministre V. Peillon, visant à déstabiliser les enfants dès l’école primaire, n’ont pas été contredites ; diverses actions menées par l’institution encore cette année scolaire ont confirmé cette même volonté, malgré l’avis du Conseil d’État ; les associations concernées ont conservé leur agrément.
Dans ce contexte, de très nombreux parents se tournent vers l’Enseignement Catholique, confiants dans la vision chrétienne de l’unité de la personne humaine, y compris dans sa dimension corporelle, et de la complémentarité irréductible de l’homme et la femme. Je ne vous ferai pas l’injure de vous rappeler les principaux passages bibliques, ou documents théologiques récents, qui montrent l’incompatibilité entre cette idéologie et la foi chrétienne. Vous n’envisagez certainement pas de prendre le risque d’induire en erreur ou scandaliser les enfants confiés à votre responsabilité.
De ce fait, la soumission, même simplement partielle, à cette mode est difficilement compréhensible, particulièrement pour les détenteurs d’autorité de l’Enseignement Catholique. De nombreux parents, y compris musulmans, se tournent vers nos écoles précisément pour préserver leurs enfants, autant que possible, des actions les plus agressives à leur égard, à commencer par la promotion de l’indifférenciation. L’honnêteté intellectuelle minimale impose de questionner les préjugés véhiculés par les termes comme « égalité filles-garçons », dont le fondement n’a jamais fait l’objet d’une étude argumentée ouverte.
Je me permets de vous rappeler la position officielle de l’Enseignement Catholique dans ce domaine, sous la plume de Pascal Balmand, secrétaire général de l’EC : http://www.enseignement-catholique.fr/ec/communiques/18499-leditorial-de-pascal-balmand . Si vous ne l’avez pas, je vous joins la référence du document décrivant la perception de « L’enseignement moral et civique » pour l’Enseignement Catholique : http://formation-morale.enseignement-catholique.fr/ .
Je vous prie de croire, etc.
Copies à :
M. Pascal Balmand, secrétaire général de l’Enseignement Catholique
M. le Directeur Diocésain de l’EC.
compléter les adresses selon le lieu