Dans un article du "Point"[1] , Sophie Coignard montre les contradictions d’un Ministère qui ne sait plus vraiment où donner de la tête. En un premier temps en effet, la rue de Grenelle remet au goût du jour la simplification de l’orthographe, qui fait écrire oignon sans i et nénuphar avec un f. Mais, face à la déferlante d’indignations, Najat Vallaud-Belkacem procède le 4 février à « une petite mise au point » et déclare : "Il ne revient pas au ministère de l’Éducation nationale de déterminer les règles en vigueur dans la langue française". Légiférant, tout en déclarant s’abstenir de le faire, la Ministre de l’Education nationale montre ici à nouveau que, en matière de langage et de mots, elle n’est vraiment pas à une faute près.
[1] http://www.lepoint.fr/politique/coignard-najat-vallaud-belkacem-une-faute-de-plus-05-02-2016-2015598_20.php?M_BT=988839142112&m_i=nPDntqknQWfDHZhnl4rmiLrELsbwbYiRybZyNik6f+J1w6zzvCpFFtjI_xOJUHkMA6q6i_zjNNVCP+ynuDJ4Tm#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20160205