Samuel Piquet est professeur et écrit à l’occasion dans "Causeur". Dans un article consacré à l’apparition du "prédicat" dans l’enseignement de la grammaire, il remarque l’extrême simplification des programmes concernant l’enseignement de la langue française.
A l’en croire en effet, "l’étude de l’impératif et du passé composé" est "reléguée en cinquième". "Le passé simple" ajoute-t-il, est "réservé à la 3ème personne du singulier". Et, termine-t-il, on assiste à la "disparition des sous-catégories des déterminants et des pronoms, sans même parler des types et formes de phrases, du plus que parfait, du futur antérieur, du conditionnel et enfin des fameux compléments."
Volontaire et imposé, ce sacrifice de l’étude de la langue induit à terme une simplification des esprits et des pensées. Comment concevoir une chose en effet si les mots manquent pour la dire ?
Source : http://www.causeur.fr/predicat-education-nationale-grammaire-pedagogisme-42743.html
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