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Quand l’Apel reprend l’argumentaire des ABCD de l’égalité

mercredi 17 décembre 2014, par oleg

C’est le groupe "VigiGender" qui le révèle [1] : dans le numéro de novembre/décembre de son journal « Famille et Education », l’APEL publie un article intitulé « Mixité : il y a encore du boulot… ». Dans cet article, qui reprend le contenu du livre de Françoise Vouillot Les métiers ont-ils un sexe ?, l’APEL répète à l’envi les objectifs du gouvernement en matière d’égalité hommes-femmes. On y trouve par exemple l’analyse suivante : "le monde du travail reste très sexué au détriment des femmes : 12% des métiers sont réellement mixtes". Comprise comme une simple répartition comptable des activités, cette conception égalitaire ne tient pas plus compte de la spécificité des personnes que de l’indépendance possible des parcours. Assurément, cette égalité imposée semble se faire au détriment de la liberté de chacun. Où est alors ce "souffle de la liberté" que promet le logo de cette association servile ?

Note
[1] http://www.vigi-gender.fr/apel-article-langage-pro-genre.php

4 Messages

  • Quelle hiérarchie ? Le 18 décembre 2014 à 19:36, par Visiteur

    Ce que j’aimerais bien savoir, c’est qui a établi cette hiérarchie des métiers au détriment des femmes ?
    Je veux bien faire un effort mais je perçois mal comment les femmes sont défavorisées en n’exerçant qu’en petit nombre les métiers d’éboueur, de maçon, terrassier ou garagiste ?
    Naturellement je comprends bien la nature intrinsèquement débilitante des métiers de professeur, infirmière ou médecin, de sage-femme, et surtout juge ou magistrat où les femmes sont désormais majoritaires...

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  • En France, l’échec scolaire a un genre Le 22 décembre 2014 à 17:24, par Espérance

    et il est masculin.
    L’institution scolaire profite beaucoup mieux aux filles qu’aux garçons.
    On le sait depuis des années, visiblement ça n’inquiète guère nos ministres successifs.

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  • Constater le manque de discernement des APEl est inquiétant, mais pas nouveau : il y a une vingtaine d’années, j’ai pu le constater moi-même, étant déléguée, au moment de la campagne en faveur du préservatif et de la vaccination contre l’hépatite B. Le problème, me semble-t-il est dû au fait que beaucoup de parents choisissent le privé, pour des raisons autres que confessionnelles. Et pour eux, le projet pédagogique de l’enseignement catholique fondé sur l’Evangile importe peu. Ils préfèrent se gargariser de leurs propres vues, et entraîner les autres dans la direction qu’ils ont choisie. C’est malhonnête de leur part, car ils oublient le respect qu’ils doivent à une école qui les a accueillis avec bienveillance. En laissant le loup entrer dans la bergerie, le risque est grand de voir l’anarchie s’y installer. D’autant que les directeurs, ou les professeurs ne sont pas forcément non plus des défenseurs du projet pédagogique en question...Ou en ont une vue très progressiste. La responsabilité est donc partagée, et l’autorité des DDEC insuffisante pour contrer ce phénomène.

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